Années de construction
Quelques chiffres immobiliers
Paris 8ème*
36%
De propriétaires
58%
Ont moins de 45 ans
57%
Ont 9 ans ou moins d'ancienneté
50%
De familles
Années de construction
Nombre de pièces
Afin de dénicher encore des biens à fort potentiel, votre chasseur immobilier vous conseille le quartier de l'Europe en pleine mutation avec l'arrivée de commerces de proximité.
Qu'est-ce qu'un chasseur immobilier ?
Arrondissement prestigieux par excellence, il est traversé par l’avenue des Champs-Elysées et la Concorde. C’est avant tout un quartier dédié aux affaires avec peu de logements comme en témoigne sa densité d’habitants par Km² : environ 10 000, soit le plus faible de Paris. Les transports en communs sont particulièrement développés avec le nœud autour de Saint-Lazare qui accentue la forte demande business au détriment du résidentiel. Il est également assez aisé de circuler en voiture grâce à ses larges artères, à l’exception notable des environs de la gare Saint-Lazare.
Marqué par l’agitation des Champs-Elysées, le reste de l’arrondissement est plutôt calme. Les commerces de proximité se font rares dans certains quartiers. Sans surprise, l’architecture des immeubles est harmonieuse suivant les préceptes Haussmanniens. Les grands logements ont été conservés avec un quart des habitations qui font 5 pièces et plus, record sur Paris. En contrepartie, les logements de 2 pièces ou moins sont rares. On y retrouve également de nombreux hôtels particuliers de renom (Elysée, Beauvau…).
36 500 habitants
40 500€ de revenu médian
50% de familles, taux le plus fort à Paris
24% de 5P et plus, pourcentage le plus important à Paris
Autrefois, la Seine recouvrait une grande partie du 8ème arrondissement jusqu’à la gare Saint-Lazare en passant par le boulevard Haussmann. Peu ou prou, elle couvrait la partie de la crue 1910. Le retrait progressif du fleuve entraîna l’apparition d’immenses marécages, défense naturelle pour les premiers habitants de la cité. Au Moyen-âge, le nord des marécages est asséché pour en faire des terres céréalières puis de fruits et légumes, fournissant ainsi Paris en produits frais.
A la fin du Moyen-âge, il y avait 2 ou 3 hameaux dont la Villa l’Evêque le long de la rue Saint-Honoré actuelle. Au début du 17ème siècle, Marie de Médicis fait construire une allée bordée d’arbres dans l’alignement du jardin des Tuileries suivant un axe qui permettait à cheval d’aller chasser en forêt de Saint-Germain-en Laye. A la demande de Louis XIV, le jardinier Le Nôtre prolonge cette perspective se dirigeant vers le sommet de la butte de l’étoile. Cette allée deviendra plus tard l’Avenue des Champs-Elysées.
Louis XV est à l’initiative de la magnifique place à l’ouest du jardin des Tuileries : la « place Louis XV » porte son nom avant d’être rebaptisée « place de la révolution » en 1792 puis « place de la Concorde » en 1795. Durant ce siècle, l’arrondissement dans son ensemble est intégré dans l’enceinte des Fermiers Généraux. Le siècle des lumières voit aussi l’urbanisme se développait avec de somptueux hôtels particuliers et jardins. Parmi ceux là, l’hôtel d’Evreux fut édifié en 1720 avant d’être rebaptisé l’hôtel de l’Elysée, qui deviendra à partir de 1879 la résidence des présidents de la République.
A partir du 19ème siècle, la haute bourgeoisie se dispute les hôtels particuliers et autres demeures de prestige. Elle est rejointe par l’aristocratie puis le milieu politique. Commencé sous le 1er Empire, l’Arc de Triomphe est achevé en 1836. L’arrondissement s’urbanise avec les quartiers François 1er et de l’Europe. De grandes églises voient le jour : la Madeleine et Saint-Augustin. Dans la seconde moitié du siècle, la plaine Monceau accueille les nouvelles fortunes de la banque et de l’industrie. Aujourd’hui, les Champs-Elysées et ses boutiques de luxe environnantes (rue Montaigne, rue Vignon…) assurent le prestige international de ce secteur.