
Années de construction
Quelques chiffres immobiliers
Bois-Colombes*51%
De propriétaires
59%
Ont moins de 45 ans
52%
Ont 9 ans ou moins d'ancienneté
59%
De familles
Années de construction
Nombre(s) de pièces
* Sources INSEE 2016
Les prix des maisons ont bien progressé ces dernières années. Pour les amateurs de terrasse et de verdure, votre chasseur immobilier vous conseille le secteur des Bruyères.
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Avec un revenu médian par habitant d’environ 30 000€, Bois-Colombes se situe dans la moyenne du département des Hauts-de-Seine et dans la fourchette haute de son secteur. A la fin des années 90, la rue Victor Hugo « délimitait » deux zones géographiques : une population aisée au sud, des ménages aux revenus plus modestes au nord en limite d’Asnières-sur-Seine. Les projets successifs de réaménagement (place Jean Mermoz, services publics, commerces…) ont déplacé cette limite vers le nord au niveau de la rue Adolphe Guyot, l’écart s’atténuant au fil des années. 3 gares permettent un accès aisé au train des différents quartiers de la ville : Bois-Colombes, Bécon-les-Bruyères et Les Vallées. Sans oublier le tramway au niveau du secteur Gramme.
Côté loisirs, la commune est dotée de 3 complexes sportifs dont le tout récent Albert-Smirlian terminé en 2018. Le collège et lycée Albert-Camus accueille également un complexe réservé aux élèves, comprenant entre autres un stade, une piscine, une salle d’escalade et une salle de gymnastique. Le centre aquatique de Bois-Colombes attire également les habitants des communes voisines. Bois-Colombes n’est plus un pôle économique même si le renouveau du quartier des bruyères a permis l’implantation de nombreuses sociétés : IBM, Aviva, Coface… A noter la rénovation en cours de la gare de Bois-Colombes et de son parvis dans l’optique de l’arrivée de la ligne 15 du Grand Paris.
28 250 habitants
29 350€ de revenu médian
59% de familles, taux parmi les plus forts des Hauts-de-Seine
35% de biens de plus de 4P, correspondant à l’offre importante de maisons
Le territoire de Bois-Colombes est une région boisée jusqu’au milieu du 19ème siècle. Coincé entre les villages d’Asnières et de Colombes, des guinguettes sont construites à cette époque pour accueillir les promeneurs en provenance d’Asnières. La première station de train arrive en 1857 et marque le début de la construction d’habitations. Composé majoritairement d’artistes et de savants plutôt aisés, ce quartier du village de Colombes souhaite rapidement obtenir son indépendance par rapport aux cultivateurs du bourg. Pour cela, les habitants construisent les marqueurs d’un village : l’école Paul-Bert, l’église Notre-Dame de Bon-Secours et l’inauguration d’un des plus grand marché du secteur en 1891. Le 13 mars 1896, la commune est créée.
Lors de la mobilisation générale de 1914, la commune accueille des régiments qui séjournent chez l’habitant ou dans les écoles Paul-Bert et Jules-Ferry. On y installe également 2 hôpitaux militaires. Malgré les 505 victimes Bois-Colombiennes de la guerre, la population double entre 1900 et 1920 pour atteindre 20 000 habitants. La gare de Bois-Colombes est construite en 1935 pour éviter des passages à niveaux qui génèrent de nombreux embouteillages. C’est à cette époque que le projet de l’édification d’une mairie est confié aux architectes Georges Bovet et Emile Berthelot qui souhaitent mélanger plusieurs styles avec cette particularité du campanile, importé d’Italie. Elle fut achevée en 1938.
A l’approche de la seconde guerre mondiale, Bois-Colombes se prépare à subir des bombardements à cause de la présence d’industries sensibles. Des abris et des tranchées sont créés afin de protéger la population. Elle sera finalement épargnée par les allemands mais pas par les alliés en 1943. D’abord le 9 septembre avec l’explosion d’une trentaine de bombes dont la cible semble être l’usine aéronautique Hispano-Suiza puis plus de 400 bombes le 15 septembre et le 31 décembre de la même année. Le bilan est lourd avec 72 morts, près de 200 blessés et environ 1300 immeubles d’habitations endommagés ou détruits.
La plupart des bâtiments détruits sont reconstruits dans les années 50, le marché est également rebâti entre 1954 et 1958. De nouvelles écoles et lycées ouvrent dans les années 60/70 ainsi que le gymnase Albert-Smirlian en 1965 (qui a cédé la place à un complexe sportif en 2018). Les rues sont élargies avec la création de l’avenue Charles-de-Gaulle, ouverte à la circulation en 1973. En 1999, la délocalisation de l’ancienne usine Hispano-Suiza marque la fin de l’ère industrielle de la ville. Le site est réaménagé avec la création du quartier des Bruyères : écoles, logements, commerces, le tout autour du parc paysager éponyme ouvert en 2006. Les quartiers au nord se développent également aux environs de la place Jean Mermoz.