Années de construction
Quelques chiffres immobiliers
Colombes*46%
De propriétaires
63%
Ont moins de 45 ans
53%
Ont 9 ans ou moins d'ancienneté
62%
De familles
Années de construction
Nombre de pièces
Le secteur des Vallées est très recherché. Votre chasseur immobilier vous conseille les secteurs centre et de la rue Hoche où les prix sont un peu plus abordables.
Pourquoi un chasseur immobilier ?
L’habitat colombien est composé majoritairement de maisons à l’exception de deux secteurs. Le centre autour de la rue du Bounard avec des immeubles du début 20ème siècle et le nord de la ville avec de grands ensembles des années 1960-1970. Les habitants des cités de bords de Seine, spécialisés dans les emplois industriels, ont été les premiers touchés par la crise lors de la fermeture ou le départ des usines. Le déficit en petits logements est important avec seulement 10% de studios, pourcentage parmi les plus faibles du département des Hauts-de-Seine. La population est plutôt jeune avec près des deux tiers des habitants ayant moins de 45 ans.
La ville est très bien desservie. L’axe autoroutier A86 ainsi que 4 gares SNCF et 13 lignes de bus reliant les communes limitrophes constituent une offre riche de transports. On compte également 2 lignes de tramway : le T2 qui a été prolongé de La Défense en 2012 et le T1 en provenance de Saint-Denis qui rejoindra le T2 pour une mise en service prévue en 2025. Les commerces de Colombes sont majoritairement situés dans le centre-ville, en particulier le long de la rue piétonne Saint-Denis. On retrouve également des commerces de proximité aux abords de la gare des Vallées. Le basculement vers le secteur tertiaire de l’économie colombienne s’accélère du fait de la proximité avec la zone d’affaire de La Défense.
85 200 habitants
22 140€ de revenu médian
10% de studio, taux parmi les plus faibles des Hauts-de-Seine
62% de familles, taux parmi les plus forts des Hauts-de-Seine
Le nom du village de Colombes apparaît pour la première fois au 12ème siècle. Suite à des fouilles réalisées au 19ème siècle, il semble qu’un hameau existait déjà autour du 6ème siècle. L’ancienne église Saint-Pierre-Saint-Paul de Colombes, dont il ne reste à ce jour que le clocher et quelques travées, fut édifiée au 12ème siècle au milieu d’un bourg dense constitué de ruelles et de maisons de vignerons. Colombes dépend à cette époque de l’abbaye de Saint-Denis et se concentre ainsi autour de la rue Saint-Denis y menant. Le nom de Colombes ne semble provenir ni de l’oiseau ni d’éventuelle présence de colombages mais plus certainement d’un marqueur topographique à savoir une colonne (columna en latin).
Au 17ème siècle, de grands domaines autour du village sont créés par des nobles et des notables. Parmi eux, la reine Henriette-Marie, fille d’Henri IV et épouse du roi d’Angleterre, séjourna au château de Colombes de 1657 à sa mort 12 ans plus tard. Le château fut détruit en 1793. De plus, le village connut une certaine notoriété grâce au « parc du Moulin Joly » (situé sur l’actuel ile Marante) qui abritait des jardins anglo-chinois que Louis XVI et son épouse visitèrent notamment. Au milieu du 19ème siècle, la construction de deux ponts (Bezons et Argenteuil) et des deux gares (Colombes et Bois-Colombes) reliant Saint-Lazare offrirent une plus grande fréquentation et cela marqua le début de l’accroissement démographique (entre 1500 et 2000 habitants jusqu’en 1850 pour passer à près de 10000 habitants à la fin du siècle).
Les parties de pêche et les promenades des parisiens sont immortalisées par de nombreux peintres impressionnistes durant la deuxième moitié du 19ème siècle. Puis cette époque « champêtre » laisse la place à l’essor de l’industrialisation des lieus. L’indépendance de Bois-Colombes et de La Garenne-Colombes ne ralentit pas l’urbanisation de la ville qui compte près de 25000 habitants à la veille de la 1ère guerre mondiale. En plus de nombreux sites industriels qui émergent (pneus BFGoodrich, avions Félix Amiot, téléphones Ericsson, moteurs Gnome et Rhône, parfums Guerlain…), le premier stade de France est construit en 1907 : le stade olympique Yves-du-Manoir qui abrita les Jeux Olympiques d’été de 1924 ainsi que la plupart des grandes compétitions internationales de football et de rugby jusqu’en 1970.
Durant la 1ère guerre mondiale, Colombes n’échappe pas aux bombardements par un ballon dirigeable Zeppelin dont une bombe qui explose dans le stade de Colombes. Suite à la maîtrise des crues de la Seine grâce à la construction de bassins de retenue en amont de Paris, la ville s’étend à l’ouest et au nord avec de nombreux grands ensembles. L’ile Marante est alors repensée pour y créer le parc Pierre-Lagravère qui fait le bonheur des familles colombiennes. L’hôpital Louis-Mourier voit le jour ainsi que le passage de l’autoroute A86 durant les années 1960-1970. Colombes est maintenant tournée vers le secteur tertiaire, ses deux lignes de tramway la reliant au centre d’affaires de La Défense.