Au Moyen Âge, Saint-Mandé était un petit village agricole situé à la lisière du bois de Vincennes. Grâce à la construction d’un prieuré bénédictin affilié à l’abbaye de Saint-Magloire de Paris, Saint-Mandé se métamorphose en un village de quelques centaines de paysans et de vignerons. En 1274, le roi Philippe le Hardi réduit une partie du territoire dans le but d’étendre le domaine royal de Vincennes. Néanmoins, la proximité à Paris et la qualité de vie attirent. Ainsi, pendant la période de l’Ancien Régime, Saint-Mandé est devenu une destination prisée par la noblesse parisienne, qui construisait des résidences secondaires dans la région. Cela a conduit à une croissance démographique et à une augmentation de l’activité économique dans la commune.
Pendant la Révolution, Saint-Mandé demande son autonomie administrative et nomme le 30 juin 1790 sa première municipalité. Au fil des années, la ville s’embellit et prend son essor en dépit de l’amputation par trois fois d’une importante partie de son territoire, modifiant radicalement sa physionomie. La commune a été reliée au réseau de transport parisien avec l’arrivée du chemin de fer en 1859, ce qui a facilité les déplacements vers la capitale. De nouveaux quartiers résidentiels ont été construits pour accueillir une population croissante. La commune a notamment pu accueillir Victor Hugo et Juliette Drouet. Au XXe siècle, Saint-Mandé a continué à se développer en tant que commune résidentielle. La construction de logements, d’équipements publics et de services a contribué à renforcer son attractivité.