Vanves a vu le jour dans une vallée traversée par un ruisseau provenant des bois de Clamart, qui se déversait dans la Seine. Du XVIe au XVIIe siècle, Vanves était un village tranquille dont l’économie était principalement basée sur l’agriculture. Les principales activités agricoles comprenaient la culture de la vigne, du blé et des produits maraîchers, ainsi que l’élevage laitier. Le beurre de Vanves jouissait d’une réputation enviable dans la capitale. Au XVIIIe siècle, l’activité florissante de la blanchisserie à Vanves bénéficiait de l’abondance et de la pureté des sources locales. À cette époque, Vanves s’étendait bien au-delà de ses limites actuelles. La paroisse englobait une partie des 14e et 15e arrondissements de Paris, ainsi que la ville de Malakoff, et s’étendait jusqu’au hameau de Montrouge.
En 1883, l’inauguration de la gare marque un jalon important. Cependant, cette même année, Malakoff devient une commune distincte, réduisant ainsi de moitié la superficie de Vanves. Après la fin de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle plus de 700 résidents de Vanves ont perdu la vie, la mise en œuvre du « plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension » en 1932 a joué un rôle essentiel dans la transformation de la ville. De plus, la création du parc municipal, inauguré par Frédéric Pic en 1939, a apporté une contribution significative à cette évolution de Vanves. Malgré l’annexion par Paris de la zone de servitude militaire sur son territoire en 1925, la population de Vanves continuait d’augmenter et atteignait 20 000 habitants juste avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.